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Le conseil de Élisabeth
Combinez votre découverte de la sculpture de Décébal avec la visite de la ville thermale de Baile Herculane, qui ne se trouve qu’à une quinzaine de kilomètres au nord. Et si vous n’avez pas peur des fantômes, faites une petite visite à l’hôtel Décébal que l’on dit hanté par une femme en robe rouge…
Si les têtes gravées dans la roche continuent à vous fasciner, mettez le cap sur le village d’Orsova au sud-ouest du pays. Là, c’est une sculpture de 40 m du dernier roi des Daces, Décébale, qui surplombe le Danube. Magistrale, elle ne date pas des dynasties daces remontant à près de vingt siècles, mais fut achevée en 2004. Commandée et financée par l’entrepreneur et historien milliardaire Joseph Constantin Drăgan, elle prit plus de 10 ans à bâtir et nécessita le travail de 12 sculpteurs acharnés !
La meilleure façon de vous rendre compte de la grandeur de l’œuvre, la plus grande statue d’Europe, est de l’observer depuis le beau Danube bleu. Vous pouvez embarquer en croisière depuis Timisoara ou depuis le petit village d’Orsova.
Le conseil de Élisabeth
Visitez aussi l’ancienne maison de Stan, transformée en atelier-musée par son successeur et faites-vous accompagner d’un guide pour traduire les épitaphes. Surtout, combinez la visite du cimetière de Sapanta avec la sublime région pittoresque et montagneuse des Maramures.
Il pourrait s’agir d’une destination quelque peu macabre, mais le cimetière de Sapanta, au nord-ouest de la Roumanie dans la superbe région des Maramures, n’a rien de triste. Au contraire, ses tombes colorées, sculptées et dotées d’épitaphes sarcastiques, voire hilarantes, en font un endroit unique au monde. On doit son originalité à un certain Stan Ioan Patras, sculpteur de croix en bois, qui, dès l’âge de 14 ans dans les années 1930, se mit à sculpter de courts poèmes drôles sur les croix des défunts, résumant leurs personnalités.
Son art se développe et il commence aussi à peindre dans des couleurs vives à dominante bleues des représentations du mort ou de la morte, illustrant la manière dont il ou elle est décédé(e). Ainsi, sur une tombe, on peut lire : « Ioan Toaderu aimait les chevaux, mais il aimait aussi aller au bar et s’assoir à côté de la femme d’un autre ». L’image peinte par Stan montre un squelette noir qui entraine le pauvre ver le bas, alors qu’il sirote au goulot d’une bouteille. Après plus de 40 ans de pratique, Stan est lui-même décédé dans les années 70. Depuis, le plus doué de ses anciens apprentis, Dumitru Pop, a pris le relai.
Le conseil de Élisabeth
Tout proche du casino, l’Aquarium de Constanta vaut une petite visite. A défaut d’observer des joueurs et des joueuses absorbées dans leurs parties de cartes ou occupés à enrichir des bandits manchots, vous verrez de beaux poissons dont des espèces rares du delta du Danube.
Ne passez pas par la grande ville portuaire de Constanta sans aller faire un tour au casino. Mais ne vous attendez pas à une atmosphère enfumée de tables de jeu et de machines à sous. Le superbe casino Art-Nouveau de Constanta est à l’abandon depuis des décennies…
Bâti sous l’impulsion du roi Carol 1er en 1909, il devint un symbole de la ville non seulement du fait de son architecture splendide, mais aussi de son emplacement sur le front de mer face à l’ancien port de la ville. Transformé en hôpital pendant la Deuxième Guerre mondiale, il devint ensuite un restaurant sous l’ère communiste avant de fermer définitivement en 1990. Sur place, prenez quelques heures pour flâner autour du bâtiment, imaginer sa grandeur du début du XXe et baladez-vous aussi sur le front de mer alentour.
Le conseil de Élisabeth
Et puisque vous êtes dans les vieilles pierres, rendez-vous aux pierres de Babele, près du pic de Baba Mare, un groupe de roches formées suivant le même processus naturel que le Sphinx. Selon la légende, les pierres formaient un ensemble d’autels dédiés à la Terre, au Ciel, au Soleil et à la Lune, au dieu de la guerre et au dieu de l’agriculture. Tout un programme !
Devant ce rocher des monts Bucegi dont la découpe ressemble à un visage humain, vous aurez presque l’impression de vous retrouver face au Sphinx de Gizeh en Égypte. C’est d’ailleurs de cette comparaison que ce drôle de rocher tire son nom. Culminant à 2216 m d’altitude et situé à 135 km au nord de Bucarest près de la petite ville de Busteni, ce drôle de rocher sculpté par l’érosion due au vent, à l’eau et aux différences de température est accessible à pied ou en téléphérique.
Outre sa curieuse figure humaine, le Sphinx est aussi un haut lieu de fans de théories de complots et de folklores en tous genres : certains pensent qu’une civilisation ancienne aurait gravé le visage d’un dieu suprême, d’autres y ressentent de fortes énergies, invoquent une présence passée d’extra-terrestres ou imaginent un trésor caché impénétrable à l’intérieur de la pierre… À vous de vous faire votre propre idée.
Le conseil de Élisabeth
Attention, le lac n’est pas accessible à tous les véhicules par tous les temps. Sauf s’il fait sec, prévoyez de vous aventurer jusqu’au lac en 4 x 4. Faites également attention à ne pas toucher l’« eau » du lac ou plutôt les substances qui le constituent, toujours très toxiques.
À une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Cluj-Napoca, se dressent, fières, les ruines du village englouti de Geamana. Jusqu’à la découverte d’importantes réserves de cuivre dans les environs dans les années 1970, cette charmante bourgade prospérait dans une jolie vallée pittoresque. Mais, en 1978, pour se débarrasser des déchets toxiques des mines avoisinantes que Ceausescu avait développées à tout vent, le dictateur roumain décréta que cette vallée serait parfaite à son dessein machiavélique. Il ordonne à la population de partir et inonde la vallée et le village, créant une catastrophe écologique.
Aujourd’hui, quelques bâtiments pointent leurs toits des eaux toxiques aux couleurs rougeâtres comme le clocher de l’ancienne église. À Geamana, vous découvrirez un paysage apocalyptique, mais aussi la résilience de certains habitants qui ont continué à vivre sur les berges de ce drôle de lac envers et contre tout.
Le conseil de Élisabeth
Visitez aussi le grand monastère adjacent censé protéger les marins et les aviateurs et baladez-vous dans le joli parc fleuri, le long des allées de saules pleureurs et de la rivière qui borde le monastère.
Si vous n’avez pas encore eu votre dose d’églises et de monastères, visitez celui de Dintr-un lemn. Ne vous inquiétez, vous ferez vite le tour de cette petite merveille de la région de Valcea, car il n’est fait qu’à partir d’« un seul bois », comme son nom l’indique. Et pas n’importe quel bois, car il s’agirait du bois d’un chêne sacré sur lequel un moine aurait vu l’icône de la vierge Marie gravée au début du XVIe siècle.
Selon la légende, cette dernière lui aurait demandé de construire une église… Ce qu’il fit en n’utilisant que le bois de cet arbre si particulier. Aujourd’hui, la petite église Dintr-un lemn est entourée d’un monastère plus grand où une cinquantaine de nonnes dédient leur vie à Dieu et à la Vierge Marie dont la fameuse icône est bien gardée au sein du grand édifice.
Le conseil de Élisabeth
Prenez aussi le temps de vous promener autour du village de Costesti dans la campagne environnante et amusez-vous à repérer des trovants. Elle en regorge !
La Roumanie regorge de curiosités et celles qu’on appelle les trovants ou pierres vivantes du village de Costesti, à une centaine de kilomètres à l’ouest de Bucarest, remportent sans doute la palme des plus extraordinaires ! En effet, ces drôles de pierres arrondies, sphériques, ovales, en forme de miches…, changent de forme au contact de l’eau tout en gardant leurs rondeurs.
Ce phénomène viendrait de leur composition en grande partie de sable réparti en anneaux sphériques, comme dans les troncs d’arbres. Même coupées, elles finissent toujours par retrouver leurs formes arrondies. Baladez-vous au milieu de ces pierres spectaculaires dans le musée à ciel ouvert qui les héberge et les protège, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le conseil de Élisabeth
Pour vous détendre après cette expérience mystique et spirituelle, visitez le charmant musée Nicolae Grigorescu tout proche. Cet artiste peintre étudia à Paris avec Auguste Renoir. Il est connu pour ses paysages champêtres reposants et ses scènes de la guerre de l'Indépendance de la Roumanie.
Iulia Hasdeu était une enfant prodige. Née à Bucarest en 1869, l’enfant était déjà étudiante à la Sorbonne à l’âge de 16 ans. Excellant particulièrement en chant, en peinture et au piano, elle fut tragiquement emportée par la tuberculose à 19 ans. Son père ne s’en remit jamais et bâtit un château en son honneur et, selon la petite histoire, avec elle ou plutôt avec son esprit qui l’aurait guidé dans son entreprise. Iulia aurait notamment recommandé à son père de prendre en compte les chiffres « magiques » trois et sept. Ainsi, le château comprend trois tours et chaque cage d’escalier, sept marches… Transformé en musée en 1994, le château abonde des objets personnels d’Iulia mais aussi des retranscriptions des séances de spiritisme de l’enfant prodige avec sa famille. Son fantôme y ferait aussi des apparitions !
Riche de paysages variés et d’un patrimoine culturel offrant également une grande diversité, la Roumanie surprend aussi par ses curiosités, ses lieux incongrus et secrets. Découvrez-les aux quatre coins du pays, du casino abandonné de Constanta au « joyeux » cimetière de Sapanta en passant par des formations rocheuses déconcertantes telles que le Sphinx des Bucegi, les pierres vivantes de Costesti ou encore l’immense sculpture de Décébal ! Enfin, faites-vous des frayeurs ou explorez des endroits remplis de toutes sortes d’énergie du côté du village englouti de Geamana, au tout petit monastère Dintr-un lemn ou encore au château de l’enfant prodige Iulia Hasdeu… Prêt à découvrir nos coins secrets lors de votre voyage en Roumanie ?