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Non loin de la splendide ville de Chefchaouen, les cascades d’Akchour sont un véritable petit éden naturel où il fait bon se ressourcer pendant une randonnée dans le Rif.
Piquez une tête dans une eau bleue turquoise et appréciez le cadre verdoyant alentour, avant de pique-niquer aux abords des cascades.
Le conseil de Julia
la route pour rejoindre l’oasis de Fint n’est pas clairement indiquée, mais vous pourrez vous retrouver grâce à une carte ou un GPS. Après environ 2 km de goudron, vous devrez emprunter une piste. Comptez bien 30 à 45 minutes de route, car la piste est très caillouteuse. Le 4x4 n’est pas obligatoire, bien que conseillé pour aller plus vite. En voiture normale, contentez-vous de rouler très lentement.
Située à environ 15 kilomètres au sud de la porte du désert Ouarzazate, l’oasis de Fint signifie « caché » en berbère. Gardez-le secret pour vous, donc. Ce petit paradis n’est habité que par quelques dizaines de familles vivant principalement d’agriculture et d’un tout petit peu de tourisme, mais de manière vraiment marginale. Bloqué entre le désert et d’immenses montagnes ocres typiques de l’Atlas marocain, l’oued défile doucement et donne vie à une palmeraie luxuriante, remplie de palmiers dattiers, d’abricotiers et de cultures au sol. Une fois arrivé sur place, je vous conseille de rejoindre la rivière, d’enlever vos chaussures et de marcher les pieds dans l’eau. C’est hyper rafraîchissant et tranquille. L’oasis a d’ailleurs servi de lieu de tournage à de nombreux films cultes, comme Lawrence d’Arabie ou Astérix mission Cléopâtre, entre autres.
Le conseil de Julia
si vous souhaitez partir randonner dans l’Atlas, Skoura peut être un bon point de démarrage, les guides locaux vous emmenant dans des itinéraires moins usités que ceux partant de Ouarzazate.
À l’est de Ouarzazate s’élance la grande route goudronnée qui rejoint Merzouga à travers le désert marocain, au pied de l’Atlas. Si l’Atlas marocain est réputé de nom, encore bien peu de touristes s’y rendent. La région est souvent délaissée au profit de villes plus facilement accessibles, comme Marrakech ou Fès. La palmeraie de Skoura est l’une des premières palmeraies se trouvant sur la route après Ouarzazate. À part quelques ksars et casbahs pour accueillir certains touristes amateurs de calme, le lieu est extrêmement sauvage ! Si vous cherchez un lieu ultra tranquille pour vous reposer dans une casbah, manger local, flâner au gré de la vie de la palmeraie, visiter quelques hameaux locaux et maisons berbères et observer la vie rurale au plus près des gens du désert, c’est par ici que ça se passe.
Le conseil de Julia
en partant tôt le matin pour en profiter, il est tout à fait possible de prendre la route de Boulmane-Dadès en direction des gorges de Dadès, et de faire une boucle vous ramenant sur la route principale, passant par les gorges du Todra. Pour cela, rendez-vous jusque Agoudal et bifurquez pour revenir vers Tinghir.
La route du sud du Maroc longeant l’Atlas marocain est ponctuée de plusieurs vallées, dont la vallée des Roses et du Todra, avec ses fameuses gorges vertigineuses et ses routes en lacets, sont parmi les plus réputées. Entre deux se trouvent la vallée du Dadès, souvent moins empruntées par les touristes, pressés de se rendre à Merzouga après avoir visité une usine de distillation de rose à Kalat M’Gouna. Cette vallée est encore très sauvage si on roule un peu. Au départ de la ville de Boulmane-Dadès, enfoncez-vous vers le nord en direction de l’Atlas. La route est ici parsemée de sublimes ksars en ruines surgissant de la palmeraie. Le canyon des doigts du singe mérite un arrêt, avec ses formes géologiques d’un autre monde. Sans oublier la vue imprenable sur les gorges du Dadès plus loin, la route longeant des villages à flanc de colline et la vallée aride en contrebas à perte de vue !
Le conseil de Julia
sur la route vers l’erg Chegaga, arrêtez-vous dans la petite ville de Tamegroute. Elle abrite l’une des plus anciennes bibliothèques du désert, contenant des parchemins et livres recueillant écrits scientifiques et contenus religieux en arabe, vieux de plusieurs siècles, c’est de toute beauté !
Qui n’a pas entendu parler de Merzouga et de son désert. Ses dunes lumineuses font rêver tous les touristes qui souhaitent expérimenter la fameuse expédition à dos de chameau dans le désert, avec une nuit, ou plusieurs, passées en tente berbère. Et bien, là où Merzouga est envahie d’hôtels et de guides qui se rueront littéralement sur vous pour vous proposer diverses excursions, vous pourriez très bien faire la même chose, sans personne, dans l’erg Chegaga. Ce désert, beaucoup plus vaste que celui de Merzouga, se trouve au sud de Zagora, à quelque 4 heures en voiture de Ouarzazate. Là-bas, beaucoup moins d’infrastructures touristiques, mais des berbères locaux qui seront ravis de vous faire découvrir leur désert à eux !
Le conseil de Julia
le plus simple pour se rendre aux ruines de Volubilis est de prendre un taxi au départ de Meknès ou de Fès, en direction de la petite ville de Moulay Idriss. Et de rejoindre le dernier tronçon vers Volubilis avec un autre taxi, ou même à pied. La balade en campagne est très belle !
C’est un des rares vestiges en superbe état qui témoigne de la richesse de l’histoire du Maroc. Cette ancienne cité néolithique, probablement habitée par des Maures en premier lieu, a laissé place à une grande cité romaine durant les 1ers siècles après la naissance de Jésus Christ. Abandonnée à l’heure des invasions arabes, la cité conserve de magnifiques ruines encore en bon état. On peut notamment y observer d’anciennes demeures de maître, les ruines d’une grande arche, des mosaïques de toute beauté, d’anciens fours ou des pressoirs à huile. Le plus agréable, c’est que cette cité est très peu visitée. Elle se trouve en effet à environ 30 kilomètres de Meknès et 70 kilomètres de Fès. Très peu de touristes font l’effort d’y aller, alors que la visite se transforme en une belle balade dans une cité où la nature reprend ses droits, c’est superbe !
Pour une escapade authentique et traditionnelle aux portes du désert, rendez-vous au cœur de l’oasis de Tighmert, entourée de hauts palmiers.
Suivez le quotidien des habitants, leurs rituels ancestraux, et faites un tour jusqu’à la Kasbah Caranvanserail pour découvrir l’histoire des nomades du territoire. Dépaysement garanti !
Quand on parle de visiter le Maroc, la plupart des gens penseront Marrakech, ou bien l’une des autres villes impériales du pays, comme Meknès, Fès ou Rabat. D’autres encore, seront davantage attirés par la côte Atlantique du pays, pour ses stations balnéaires faisant la part belle au surf et au grand air marin, comme Essaouira ou Casablanca. Sans oublier les coins devenus incontournables pour une photo souvenir, comme Chefchaouan, ou pour une excursion à dos de chameau, comme Merzouga.
Et pourtant, le Maroc jouit encore de nombreuses régions totalement méconnues, ou peu considérées : des palmeraies cachées, des vallées verdoyantes et des trésors culturels variés. J’ai eu la chance de voyager au Maroc durant un mois. Voici mes plus belles trouvailles !