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L’Irlande est un pays brillant par sa biodiversité. Les nombreux parcs et jardins qu’on y trouve font naturellement honneur à cette belle réputation. Vous verrez, les variétés de plantes sont souvent moins nordiques que ce qu’on imagine ! Dans ce pays, la population grandit au plus proche de la nature. Nourrissant une vive passion qui se ressent jusqu’au bout de leurs jardins. Voilà pourquoi, que vous séjourniez à Belfast, à Dublin, à Wicklow ou perdu, au fin fond du Connemara, il y aura toujours un jardin proche de vous, prêt à vous transporter au-delà des frontières irlandaises.
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Le conseil de Partir.com
À ne pas manquer si vous êtes dans la région de Dublin. Ce domaine se situe à environ une demi-heure au sud de la capitale. Largement reconnus et souvent récompensés, les jardins de Powerscourt Estate figurent dans le Top 3 des Jardins du monde par National Geographic ainsi que dans le Top 10 des domaines du monde.
Vous aviez demandé un jardin, nous vous offrons tout un domaine, n’est-ce pas merveilleux ? Originaire du XVIIe siècle, la demeure majestueuse de Powerscourt vous ravira au premier regard. Une exposition permanente vous apprendra tout de son histoire à travers les siècles. Pour les curieux, rendez-vous à l’intérieur où quelques boutiques mettent à l’honneur les pépites de l’artisanat irlandais. Même si l’apparence vernie de la bâtisse ne laisse rien transparaître (ou presque), sachez qu’elle renaît lentement de ses cendres, après un incendie ravageur.
Cette tragédie n’a rien ôté à la superbe des jardins ouverts – le fruit de douze années de travail soigné par une centaine d’ouvriers spécialisés – qu’on s’empresse d’aller explorer. Vous les rejoindrez en descendant un escalier mastodonte.
Un jardin français, italien ou japonais, il y en a pour tous les goûts.
Plus loin, la présence d’un lac artificiel renforce le sentiment d’auto-suffisance du domaine. On se laisse également surprendre par des aménagements insolites, comme le cimetière des animaux du domaine.
Notre coup de cœur va au jardin japonais, avec ses canaux, ses jolis ponts et ses minies pagodes 😍. N’hésitez pas à y marquer un vrai temps d’arrêt, pour le décor et surtout, son ambiance calme et sereine. J’ajoute également une mention honorable aux jardins clos « Walled Gardens ». Ils renferment une incroyable roseraie et de belles plantes exotiques, qu’on se devait de souligner.
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Attenant à la Queen’s University et située en plein Queen’s Quarter, le jardin botanique de Belfast est une sortie qui en cache 3 ! Organisez-vous de façon à ne rien manquer et clôturez votre tour par le jardin ou, pour aller encore plus loin, par l’agréable Ulster Museum situé un peu plus bas.
Lors d’une échappée à Belfast, une virée au Jardin Botanique s’impose indubitablement. Par beau temps, la pelouse se transforme en salle d’étude en plein air. Car la jeunesse étudiante afflue en masse de l’université voisine pour prendre possession des 11 ha de nature et se détendre entre deux cours. Leur nonchalance ralentit l’agitation ambiante de Belfast et nous rend un peu de notre insouciance…
Toutefois, ce n’est pas une raison pour lézarder ! Descendez vos lauriers et suivez la pente douce du terrain – qui descend jusqu’à la Lagan – pour arriver jusqu’à la serre tropicale. La tant attendue « Tropical Ravine », contenant une forte chaleur humide pesant de tout son poids sur nos épaules. 35 °C à l’intérieur, cela se sent, surtout en Irlande du Nord ! On les supportera malgré tout, pour admirer les espèces de plantes exotiques qui s’épanouissent sous cette cloche de verre géante. La collection est absolument fantastique !
On pensait avoir tout vu et pourtant, la Tropical Ravine ne rivalise pas avec la beauté de la serre aux palmiers. La « Palm House », notre coup de cœur du jardin, est aussi rare que précieuse. Il s’agit de l’une des plus anciennes serres de ce style en Europe. Composé d’une structure en verre raffiné et coiffé d’une large coupole. L’intérieur vous plonge dans un univers subtropical, à mille lieux de votre séjour. C’est sans le moindre doute, une serre que vous n’êtes pas prêts d’oublier.
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Décrochez votre téléphone avant de vous rendre sur place pour connaître les horaires d’ouverture du manoir. Ces derniers changent selon la période et de temps à autre, il arrive que les propriétaires reviennent loger à résidence. Il serait dommage d’arriver en ce lieu magnifique et trouver porte close.
Anciennement nommée « Mount Pleasant » en raison de son cadre idyllique, l’ancien manoir néoclassique de la famille écossaise Stewart est un véritable enchantement. Une longue histoire secouée de péripéties lie les Stewart, anoblis en 1816, à cette imposante demeure du XVIIIe siècle. Bien qu’il soit aujourd’hui sous la responsabilité de la National Trust, on ressent encore l’influence familiale qui a façonné et vécu entre ces murs. Le domaine complet comprend la résidence aristocratique entourée de somptueux jardins repensés par le 7ème marquis Stewart et son épouse.
Le public ébahi peut explorer librement le jardin de trèfles, le jardin italien et le jardin japonais. Plongés dans un univers polarisé et sublimement entretenu, on atteste qu’il s’agit d’un des plus merveilleux jardins d’Irlande. Ils se composent d’un grand nombre d’espèces de végétaux venues du monde entier. Leur prolifération résulte du microclimat généré par le Strangford Lough. Divers bassins et plans d’eau agrémentent la pelouse. Vous contemplerez des sculptures disposées çà et là, renforçant un peu plus la thématique de chacun des jardins.
La promenade entre les allées vous conduira jusqu’au temple des vents. Un projet ambitieux imitant le temple athénien Éole, qui resta inachevé. À l’époque, il aurait servi de lieu de réception, de plaisir et de salle de banquets. Notez son élégance classique et le parquet en mélange de bois de pins local. Vous arriverez finalement au lac du domaine, pour vous prélasser quelques instants au bord de l’eau. Puis regagnez la terrasse principale et l’intérieur, tout aussi remarquable du manoir.
Quoi de mieux que le village intensément vert d’Ashford, au sud de Dublin, pour abriter un tel paradis de biodiversité ? Avec
Le microclimat de la rivière Vartry permet aux plantes exceptionnelles de s’épanouir sereinement. Parmi les variétés, on retrouve une grande quantité de plantes exotiques. Des plantes inattendues, toutes plus majestueuses les unes que les autres. Ce jardin miraculeux est le projet fou d’Edward Walpole, qui le sortit de terre dans le courant des années 1860. Cet amoureux d’horticulture avait alors pour ambition de réunir des espèces de plantes du monde entier, dans un seul et même jardin. Pari tenu et amplement réussi, personne ne dira le contraire.
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À ne surtout pas manquer pour les photographes et les fans de la série GoT. Il n’y a pas réellement d’heure à préconiser pour traverser ce chemin mystique. L’atmosphère, tantôt lugubre, tantôt féerique, varie tout au long de la journée. En revanche, prenez garde à la belle saison, en milieu de journée, lorsque l’affluence (parfois excessive) de touristes fait disparaître toute forme d’intimité.
Perdue dans la campagne nord-irlandaise, se trouve une allée d’arbres tortueux qui a fasciné – et fascine encore – les voyageurs en Irlande. Le plus surprenant est qu’il s’agit d’un phénomène 100 % naturel que les fans de la série du Trône du Fer reconnaîtront instantanément. C’est le tunnel qu’emprunte Arya, l’indomptable cadette Stark, lors de sa fuite de Port Réal, la capitale de Westeros.
Visuellement, cette toile naturelle est folle. Les courbes aléatoires des troncs et des branches penchent vers l’intérieur pour créer un tunnel insolite. Ce sont ces formes mystérieuses et l’atmosphère unique du chemin qui ont conquis les cinéastes de la série.
The Dark Hedges, comprenez « Allée Sombre » annonce une promenade à la limite du réel. Les arbres extraordinaires, vieux de 250 ans bordent une route publique et herbeuse, accessible à tout moment de la journée. Un détail bien pratique lorsqu’on souhaite la traverser à l’aurore, lorsque la brume n’est pas encore levée ou à la tombée de la nuit, pour capturer les derniers rayons du soleil.
Bon à savoir, depuis quelques années, certains arbres malades ont dû être abattus. Ne soyez donc pas surpris de tomber sur certains segments clairsemés. Cet entretien n’empêche pourtant pas Dark Hedges d’être la destination la plus photographiée d’Irlande ! La preuve que cette découverte vaut sont pesant d’or.