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La baie de Kaelakekua est un des spots les plus réputés de l’île pour pratiquer le snorkeling. Et qui dit réputation, dit aussi fréquentation. Alors pour profiter librement de ce bel endroit, autant arriver le plus tôt possible. A partir de 9h, les excursions organisées envahissent le site.
Il existe trois façons de se rendre sur place. A pied, en kayak ou en bateau.
Les trajets en kayak ou en bateau passent obligatoirement par l’intermédiaire d’une agence. La location d’un kayak biplace coûte au minimum 50 US$ la journée. Un aller/retour en bateau varie entre 100 et 150 US$ par personne. Il faut aimer l’organisation à l’américaine : gros catamaran avec barbecue on board, toboggans et plongeoirs, pour une cinquantaine de touristes qui se jettent à l’eau en même temps avec l’équipement de base : masque, tuba et frite ! Heureusement, ils restent tous autour de leur bateau, ce qui laisse finalement pas mal de place pour les autres. Au coup de sifflet, tout le monde remonte sur le pont pour la séquence bronzage, grillade, bière et animation. Depuis peu, les autorités ont imposées des quotas journaliers, ce qui limite heureusement la présence des bateaux (pas plus de deux ou trois en même temps) ainsi que le nombre de kayaks. Il n’y en a d’ailleurs presque plus. Les départs des excursions ont lieu depuis l’extrémité de la Napo’opo’o road.
Le moyen le plus simple est donc de descendre à pied. Le chemin est libre d’accès. Voici comment trouver le point de départ : depuis le camping de Ho’okena, il faut rejoindre encore une fois la route n°11 et la suivre en direction du Nord, jusqu’à la ville de Captain Cook. Entre les miles 110 et 111, 250 mètres après la station-service Aloha, prendre à gauche la route en épingle à cheveux et descendre la Napo’opo’o road (il y a un panneau) sur 250 mètres, Arrêtez-vous un peu avant la première entrée privée qui monte sur la gauche. Il faut bien respecter les panneaux d’interdiction de se garer sinon les gens du coin ne vous feront pas de cadeau. Il n’y a pas beaucoup de place, c’est une raison de plus pour venir tôt. On peut laisser la voiture là où il y a les indications « parking on shoulders », en vrac sur le bas-côté de la route.
Le chemin démarre juste en face et descend droit vers l’océan entre les hautes herbes. Les premiers mètres sont entretenus, puis petit à petit, ça devient un peu la savane. L’avantage, c’est que la végétation procure un peu d’ombre. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas possible de se perdre ! Au bout d’une demi-heure, le chemin débouche au sommet d’une coulée de lave, et la vue se dégage d’un seul coup. Ce point correspond à la moitié du parcours. Il reste encore deux cents mètres de dénivelée à descendre pour atteindre le bord de l’eau.
Le sentier est toujours bien marqué mais pas vraiment praticable en tongs. En bas, il n’y a absolument rien. Prenez deux litres d’eau par personne et de quoi manger car au milieu de la journée, le soleil ne tape pas un maximum ! Le bord de l’eau est bien ombragé. Mais il n’y a pas de plage. La côte est entièrement rocheuse. Le meilleur endroit pour se mettre à l’eau se trouve devant le monument commémoratif de la mort du Capitaine Cook. Il y a une échelle pour descendre. Les champs de coraux sont particulièrement riches à cet endroit. Les poissons sont nombreux et plus gros qu’ailleurs. Les tortues nagent à quelques mètres du rivage.
Bien que la baie soit protégée des courants, ne vous approchez pas du bord car si le ressac vous jette sur les rochers, vous êtes bon pour l’hôpital. Le simple fait d’appuyer une main sur les récifs coupe la peau comme un rasoir.
La clarté de l’eau est frappante. On voit les poissons depuis le bord. Mais si on longe la côte vers la gauche, la visibilité change. Cela vient des sources d’eau froide qui proviennent du fond et qui se mélangent à l’eau tiède. Il y a peu de nageurs qui partent dans cette direction, et pour cause, il ne fait vraiment pas chaud ! La baie est également réputée pour la présence régulière des dauphins. Ce serait même une de leur pouponnière favorite. Cette rumeur est difficile à confirmer car pour y être allé plusieurs fois, on n’en a jamais vu la queue d’un !
Les passionnés d’histoire prendront soin de lire la plaque fixée au pied du petit monument érigé en mémoire de l’explorateur James Cook qui se fit massacrer à cet endroit précis par les indigènes en 1779. L’obélisque est entouré de chaînes qui symbolisent une minuscule parcelle ouverte sur la mer. Curieusement, cette frontière n’a rien de virtuelle, car si vous pénétrez à l’intérieur de ce périmètre, vous quittez les Etats-Unis et vous vous retrouvez en Angleterre en l’espace d’une simple enjambée ! Ce lieu a en effet été rétrocédé officiellement au Royaume-Uni en hommage à ce capitaine de la Royal Navy qui découvrit ces îles.
Un peu plus au nord se trouve un lieu dans lequel on peut facilement approcher les raies manta : la plage de Keauhou.
Voici le mode d’emploi pour voir les raies manta de près. Ce n’est pas compliqué, il faut juste oser se lancer. En revanche, l’expérience est absolument exceptionnelle !
Les raies manta sont des raies géantes inoffensives qui se nourrissent exclusivement de plancton. Elles ne mangent jamais de nageurs. On peut les approcher de très près quand il fait nuit noire, les soirs de nouvelle lune étant bien entendu les plus favorables. L’obscurité, l’océan, la taille de ces animaux pourraient peut-être vous effrayer, mais vous allez vous rendre compte qu’il n’y a pas de risque.
Il existe plusieurs moyens pour les voir de près ou de loin. La version facile et gratuite consiste à se rendre au Sheraton Kona Resort & Spa de Keauhou Bay. Cet hôtel de luxe est posté à la pointe de la falaise qui ferme la baie de Keauhou. Vous pouvez entrer librement à l’intérieur, visiter les lieux, admirer les magnifiques photos exposées dans les halls et avoir un petit aperçu du goût que peut avoir le tourisme de luxe. Vers 19h30, les clients de l’hôtel, et vous aussi par la même occasion, délaissent les salons et les transats pour venir s’accouder aux balustrades qui dominent l’océan. C’est à peu près à cette heure-là que de puissants projecteurs éclairent la côte. Ils s’allument automatiquement tous les soirs, dès que l’obscurité est suffisante, que la nuit soit sans lune ou non, et s’éteignent entre 23h et minuit. La lumière attire de grandes quantités de plancton qui viennent se concentrer aux pieds des falaises. Les raies manta ne tardent pas à repérer la source de nourriture et viennent tournoyer gracieusement sous les yeux des touristes qui sirotent leurs cocktails. C’est magnifique, c’est gratuit, mais les raies sont un peu loin.
Pour les voir de plus près, de nombreuses agences proposent des sorties en mer quotidiennement. Vous embarquez dans un bateau à la tombée de la nuit au petit port de loisirs de Keauhou, et ils vous emmènent juste en face du Sheraton pour jeter l’ancre pendant une bonne heure. Quand le moment est venu, tous les participants enfilent une combinaison néoprène, un masque et un tuba et se mettent à l’eau. Une quarantaine de personnes se retrouvent ainsi accrochées à une corde, une frite sous le ventre, à scruter le fond de l’eau en attendant que les raies approchent. Il n’y a en général pas plus de deux ou trois bateaux par soirée. Ils sont équipés de projecteurs qui font venir les raies vraiment très près des nageurs. C’est impressionnant. Par contre l’expédition coûte chère. Il faut compter une centaine de dollars par personne.
Mais que diriez-vous d’aller voir ces splendides animaux par vous-même ? C’est de loin une aventure qui vous marquera pour longtemps ! Alors on va vous expliquer comment faire. Tout d’abord, une petite reconnaissance de jour s’impose. Garez-vous sur le parking du Sheraton et rejoignez l’entrée principale. Sans rentrer dans l’enceinte de l’hôtel, il faut traverser le passage piéton et emprunter la voie bétonnée pour rejoindre la côte une centaine de mètres plus loin. Le meilleur endroit pour se mettre à l’eau se trouve près d’une petite maison privée, juste en face d’un petit rocher isolé qui émerge à quelques mètres du bord. Une échelle métallique permet de descendre depuis les blocs de lave, pour se baigner en toute sécurité. Si le ressac vous semble trop violent, alors il est préférable de se mettre à l’eau depuis le petit port qui se trouve trois cents mètres plus à droite.
Pour nager la nuit, il n’y a pas besoin de matériels vraiment particuliers, mis à part les traditionnels palmes, masque et tuba. Si vous êtes frileux, une combinaison shorty est confortable car vous allez rester dans l’eau entre une à deux heures, mais ce n’est pas indispensable. Si vous êtes avec des enfants, la combinaison est vraiment recommandée car ils résistent beaucoup moins longtemps au froid que les adultes. Par contre, il faut bien évidement être équipés de lampes étanches. Elles servent à voir à peu près clair pendant le trajet, à se signaler auprès d’éventuels bateaux et surtout à créer son propre faisceau de lumière pour attirer le plancton et faire monter les raies autour de soi. Pour les deux premières raisons, une lampe pour deux est suffisante, mais pour que le plancton arrive en masse, plus il y a de lampes, meilleur c’est !
Avant de se jeter dans les eaux sombres, même si c’est un peu tôt, prenez votre repas du soir car lorsque vous sortirez de l’eau, la majorité des restaurants seront fermés. Calculez votre coup pour être en tenue sur la terrasse du sheraton aux alentours de 19h. C’est assez marrant de se retrouver en shorty, aux milieux des clients de l’hôtel qui sont, eux, en tenue de soirée ! Dès que les projecteurs s’allument, c’est le moment de foncer et de se jeter à l’eau. C’est prudent d’accrocher une lampe frontale tout près de votre point de départ et de la laisser briller avec une lumière rouge. Cela vous servira au retour, à retrouver l’endroit où il faut remonter sur les rochers.
Une fois dans l’eau, contournez la pointe pour nager sur à peine deux cents mètres et arrêtez-vous face à l’hôtel. Prenez soin de vous tenir loin des rochers. Même si il n’y a pas de courant dans ce secteur, la houle est toujours présente. Rassurez-vous, vous ne serez pas seuls. Il y a toujours deux ou trois bateaux qui sont déjà sur place, plus quelques rares autres personnes qui ont osé faire comme vous. Ne vous approchez pas à moins de cinq mètres des bateaux, sinon les accompagnateurs vous demanderont poliment de vous éloigner. Les raies ne tardent pas à arriver. Elles sont d’abord attirées par les puissants projecteurs des bateaux braqués vers le bas. Elles remontent à la verticale des faisceaux en avalant un maximum de plancton. Elles font demi-tour au dernier moment et replongent vers le fond, puis recommence inlassablement leurs allers-retours. Quand le plancton commence à se faire rare, elles changent de place et rejoignent le faisceau lumineux le plus attirant. Rassemblez vos lampes pour concentrer le plus de plancton possible. Quand une raie aura repéré votre faisceau, elle va « l’avaler » depuis le bas jusqu’en haut. Et quand on dit jusqu’en haut, ce n’est pas une plaisanterie : la raie fait un demi-tour tout en douceur, à dix centimètres de votre visage. Elle vous frôle au ralenti. Il arrive même qu’elle vous touche, ou plutôt qu’elle vous caresse ! Elles font plus de deux mètres d’envergure et volent droit sur vous, la gueule grande ouverte. Ce n’est absolument pas dangereux, mais c’est très impressionnant. On ne risque rien, mais il ne faut pas bouger, ne pas faire de mouvements brusques, ni se mettre en travers de leur route.
Les bateaux relèvent l’ancre au bout d’une heure. Même si le spectacle est vraiment hallucinant et même si on rêverait de rester là toute la nuit, c’est le froid qui prend le dessus et qui vous oblige à faire demi-tour. Comme à l’aller, tenez- vous à une distance respectable de la falaise et gardez un œil sur les rares bateaux qui pourraient passer dans les parages. Dès que vous apercevez votre lampe rouge, ne vous précipitez pas dessus. Continuez à nager au large et rejoignez le point rouge quand vous arrivez à sa hauteur. Si vous estimez que le ressac est trop fort pour remonter sur les rochers sans se faire mal, ne prenez pas de risque, et poursuivez jusqu’au port. Soirée exceptionnelle ! A faire absolument, même si il faut en prendre un peu sur soi pour vaincre ses appréhensions de l’obscurité, de l’océan, de la proximité avec ces raies géantes. Expérience fantastique, très facilement réalisable, même avec des enfants, pour peu qu’ils aient l’esprit un peu aventurier. Vous rentrerez au camping fièrement, avec des images magnifiques plein les yeux, heureux d’avoir tenté une telle expédition !
Sur la plage de Ho’okena, y a des tables et des bancs pour prendre le petit déjeuner face à l’océan, ainsi que des barbecues aménagés, à condition d’avoir apporté sa propre grille. A Hawaii, le barbecue est une institution. Alors si ça sent le poulet et la saucisse grillés du soir au matin, c’est tout à fait normal.
De bonne heure, l’océan est calme. Les dauphins viennent de temps en temps patrouiller dans cette baie bien protégée. Surveillez la surface de l’eau, et si vous voyez des ailerons émerger de temps en temps, prenez vos palmes, masques et tubas et allez à leur rencontre. On peut nager assez loin au large car cet endroit est épargné par les courants. Rien ne sert de poursuivre les dauphins. Il suffit de les attendre et de patienter jusqu’à ce qu’ils viennent jouer autour de vous. Quoi qu’il en soit, dauphins ou pas dauphins, les fonds sous-marins sont assez riches devant la plage. Pas la peine d’aller bien loin pour observer les poissons de récifs de toutes les couleurs, les oursins crayons, ou les murènes qui se battent pour un trou de rocher.
Le site d'Honaunau n'est pas très loin du camping de Ho’okena. Ici, il n’y a pas de sable, mais une coulée de lave à peu près plate qui fait office de plage. Attention pour la mise à l’eau, les rochers sont coupants et les oursins sont nombreux. Par contre, les fonds sous-marins sont particulièrement riches en coraux, poissons, tortues. La baie est bien protégée des courants, ce qui rend la baignade sans risque.
Ce qui fait que cet endroit est assez incroyable, c’est la présence quasi quotidienne des dauphins. Ils viennent en bande dès le matin et restent plusieurs heures à tourner devant la plage. Pour les voir, il suffit de se mettre à l’eau et de nager sur une bonne centaine de mètres, là où le fond est invisible, puis attendre et guetter leur arrivée. Certains jours, ils sont plus d’une cinquantaine. Si on ne les effraie pas, ils remontent très près de vous pour respirer. En été, les petits suivent leur mère comme leur ombre et se lâchent de temps en temps en faisant toute sorte de vrilles et de sauts périlleux juste sous vos yeux.
Les nageurs qui piquent des sprints pour s’approcher des dauphins s’épuisent bien avant eux, les effraient et se font rappeler à l’ordre par les habitués du site. Il y a même un gardien qui surveille les personnes trop entreprenantes. Si vous entendez la sonnerie d’une corne de brume, c’est que vous avez dépassé les bornes. Dans ce cas, écartez-vous et laissez les dauphins en paix si vous ne voulez pas avoir d’ennuis en sortant de l’eau.
Si vous souhaitez jeter un coup d’œil à l’intérieur du parc, vous pouvez le rejoindre en longeant la plage. Ce n’est pas bien compliqué. Au moins, vous aurez constaté par vous-même que vous n’avez rien raté. Il y a quelques reconstitutions sommaires d’habitations traditionnelles, des vestiges de pirogues, et quelques statuettes. Seul avantage : il y a un peu d’ombre. Mais comme tout est interdit : la baignade, le pique-nique, les pelouses, autant repartir tranquillement par la sortie officielle … !
Kahalu’u Beach Park se trouve au Sud de Kailua, sur la fameuse Ali’i Drive qui longe la côte. L’endroit est plutôt familial et populaire car tout est prévu pour accueillir du monde : tables de pique-nique ombragées, sanitaires, douches. L’eau est peu profonde et convient très bien aux enfants qui veulent essayer le snorkeling.
La barrière de corail protège efficacement ce petit lagon des grosses vagues qui viennent du large. Sur la partie droite, la baie est un peu plus ouverte, et quelques personnes prennent des cours pour découvrir le surf. Ce n’est pas vraiment le spot idéal, ça rappelle plutôt Brice de Nice.
Les fonds sont un peu abimés à cause de la fréquentation, mais il y a beaucoup d’espèces de poissons, de toutes les couleurs et de toutes les tailles.
La plage de Makalawena est réputée pour être la plus belle plage de l'île.
À 11,5 km de la bifurcation pour la marina d’Honokohau, prendre à gauche la route non goudronnée qui mène au bord de l’océan. Trois kilomètres au milieu d’une coulée de lave brûlée par le soleil : un vrai désert de la soif, sans le moindre coin d’ombre. C’est faisable en voiture classique à condition de rouler très doucement.
Vous débouchez sur les deux premières plages : Kekaha Kai, droit devant, et Mahai’ula beach, juste sur la droite. La deuxième est la plus « carte postale ». Le ruban de sable blanc contraste avec la lave sombre qui l’entoure. Une frange de végétation procure miraculeusement un peu d’ombre grâce aux sources d’eau douce qui sourdent au milieu de tous ces cailloux. L’été, l’eau souvent calme et claire, convient très bien à la baignade et au snorkeling. L’hiver, cette baie paisible se transforme en spot idéal pour les surfeurs et les body borders. Pour les amateurs de solitude, de marche à pieds, et de chaleur écrasante, la magnifique plage de Makalawena se trouve au bout du chemin côtier, huit cents mètres plus au Nord.
Si jamais l’envie vous prenait de passer une nuit à la belle étoile, coincé entre la lave, l’océan et les étoiles, attendez-vous à une petite surprise : vous ne serez plus seuls dès que le soleil se couche. En effet, lorsqu’il fait sombre, de grosses blattes et des scolopendres de plus de dix centimètres de long sortent de leur planque sous les rochers et parcourent la plage dans tous les sens à la recherche de nourriture. Franchement, bivouaquer ici, ce n’est pas une bonne idée !
Direction la plage de Punalu’u. Comme dans la plupart des parcs, les aménagements permettent de se mettre un peu à l’ombre, de se doucher et d’avoir à disposition de l’eau théoriquement potable. La plage est très particulière. Elle est recouverte d’un sable noir comme de l’encre, et rassemble une population importante de tortues vertes hawaiiennes. Elles sont attirées par les herbes qui poussent au fond de l’eau peu profonde, dont elles se nourrissent. Elles sont très faciles à observer, soit en snorkeling, soit depuis la plage ou les rochers, car elles montent fréquemment sur le rivage pour se faire sécher au soleil. Ne vous approchez pas trop près, ne les touchez pas.
Sur la droite du site, il y a une petite piscine naturelle où l’eau est chauffée par le soleil. Le fond est tapissé d’herbes moussues et les tortues aiment bien barboter dans ce bassin qui communique avec le large par une étroiture. Vous pouvez vous immerger avec elles et les voir de très très près. Elles ne sont pas craintives, à condition de respecter leur tranquillité. Le coin est idéal pour les enfants ou pour prendre des photos.
Au retour, arrêtez-vous quelques minutes au Wittington Beach Park. C’est un bel endroit pour camper, malheureusement loin de tout. Ici, il n’y a pas grand monde, à part quelques habitués qui viennent boire une bière après le boulot. Une bande de terre sépare la lagune de l’océan. Les vagues se cassent au large sur des hauts fonds de lave, rendant la baignade sans risque. Les tortues viennent également souvent sur cette plage.