Visiter l'Acropole

et les principaux sites d'Athènes + conseils

Monument emblématique d’Athènes, le Parthénon est le temple symbolisant toute la gloire de la civilisation grecque antique. Dédié à Athéna Parthénos, déesse du pouvoir et du prestige, ce temple n’a rien perdu de son allure d’antan malgré les destructions et occupations successives.

Construit en marbre blanc pentélique, il abritait jadis la statue colossale de 12 mètres en or et en ivoire d’Athéna Parthénos.

Le Parthénon mesure environ 70 mètres de long par 30 mètres de large, vous ne pouvez pas le rater. Il est visible de presque partout dans la ville, ce qui lui confère une aura encore plus impressionnante.

C’est la première merveille que vous verrez en passant par l’entrée principale. Ce grand théâtre a été érigé en l’an 161 par le Romain Hérode Atticus en l’honneur de son épouse.
L’Odéon est encore en activité et permet d’accueillir jusqu’à 5 000 spectateurs, notamment pour des concerts de plein air.

Petit par sa taille mais grand par son histoire, le temple d’Athéna Niké est dédiée à la déesse grecque de la victoire. Souvent fusionnée avec la déesse Athéna, elle était en réalité plutôt un attribut d’Athéna, une aide précieuse pour la guerrière.

Plusieurs fois rénové, le temple semble garder un oeil bienveillant sur le versant sud de la colline sacrée. Vous trouverez des fragments de la frise originelle au musée de l’Acropole.

C’est en prenant les escaliers de l’entrée principale que vous pourrez l’apercevoir. Directement après, les colonnes des Propylées vous ouvrent le chemin vers le Parthénon.

Considéré comme le plus ancien théâtre du monde, construit au 6ème siècle av. JC, le théâtre de Dionysos a fait l’objet de plusieurs rénovations. D’abord construit en bois, il a par la suite été retravaillé en pierre et en marbre. À l’époque, le théâtre pouvait accueillir pas moins de 17 000 spectateurs ! Sur les 64 rangées d’origine, on en compte encore aujourd’hui une vingtaine.

Les premières fonctions du théâtre étaient de rendre hommage à Dionysos, dieu du vin et du théâtre. Par la suite, ce sont des représentations de dramaturges antiques qui ont été mises à l’honneur dans ce lieu.

Située à seulement quelques mètres de l’Acropole, dans la rue Dionysiou Areopagitou, la petite colline de l’Aéropage ne nécessite pas beaucoup de montée pour obtenir une superbe vue sur l’Acropole et la végétation alentour.

Et comme la plupart des sites à Athènes, cette colline est entourée d’une légende. Celle-ci raconte qu’elle serait le lieu où Arès, dieu de la guerre, aurait été jugé et acquitté par les autres dieux. Trois autres procès mythiques y auraient eu lieu.

Procès ou pas, s’il y a bien un jugement qu’on peut donner, c’est que la colline fait partie des plus beaux lieux pour observer le coucher du soleil sur l’Acropole.

À l’origine, le temple de Zeus était monumental : 100 mètres de long pour 50 mètres de large, soutenu par 104 colonnes en marbre de 17 mètres. La construction du temple a pris plus de sept siècles et a été achevée par Hadrien en 131 ap. J.C.

Aujourd’hui, il ne subsiste que 16 colonnes, dont 1 est tombée.

Hadrien était un empereur romain qui avait pour ambition de faire d’Athènes le centre culturel de son empire. Il fit construire en l’an 132 ap. J.C une immense bibliothèque pour y stocker ses livres. Cette bibliothèque a également servi à conserver des archives juridiques et est devenue au fil du temps un lieu de conférence.

Aujourd’hui, il ne reste que très peu de vestiges de cette immense bibliothèque, mais la visite vaut quand même le coup d’oeil, ne serait-ce que pour se rendre compte de l’ampleur de cette bibliothèque.