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Le conseil de Élisabeth
Pour compléter votre aventure james-bondesque, prenez un verre au bar de l’hôtel et essayez de glaner des histoires du temps de l’Union soviétique. Les murs, alors truffés de micros, ont peut-être toujours des oreilles !
Si vous êtes féru d’espionnage et de guerre froide, grimpez au dernier étage de l’imposant hôtel Viru à Tallinn et poussez la porte du surprenant musée du KGB. Durant l’ère soviétique, les chambres du dernier étage étaient qualifiées de « pièces techniques »… Quand l’Estonie devint indépendante au début des années 1990, les nouveaux propriétaires de l’hôtel franchirent les portes interdites et découvrirent alors un arsenal impressionnant d’équipements d’écoute. Ils décidèrent de tout laisser en place et de faire un musée de ces chambres interdites. À l’entrée, ils ont simplement ajouté avec beaucoup d’humour : « Il n’y a rien ici », la réplique préférée du « personnel » de l’hôtel dès que quiconque essayait d’aller au dernier étage…
Le conseil de Élisabeth
Visitez aussi les ruines du terrain d’aviation voisin datant des années 1970. Les Soviétiques avaient même utilisé les pierres du château pour combler les trous des pistes d’atterrissage… Heureusement, les deux tiers du manoir sont toujours debout et ce dernier est désormais protégé.
Sur la côte ouest-estonienne, à quelques kilomètres au sud-ouest de la station balnéaire d’Haapsalu, le manoir abandonné d’Ungru cache une triste histoire d’amour… À la fin du XIXe siècle, le comte d’Ungru, propriétaire d’un manoir datant du XVIe siècle, voyage en Allemagne et tombe amoureux de la princesse du château de Merseburg dans la ville de Halle. Cette dernière lui confie qu’elle est trop amoureuse de son château pour le quitter. Qu’à cela ne tienne, l’amoureux revient en Estonie et recrée sur le site de son manoir une copie néo-baroque de Merseburg. Mais alors que l’extérieur est terminé et que le seigneur des lieux entame l’intérieur, il apprend le décès de la princesse. Il ne finit jamais le château et meurt de chagrin quelques années plus tard. Les ruines de ce lieu baroque étonnant sont propices à une belle balade tragico-romantique.
Le conseil de Élisabeth
Récupérez de vos émotions en vous offrant un repas de plats estoniens à l’excellent restaurant Rataskaevu 16 – il porte tout simplement le nom de son adresse au rez-de-chaussée de la Old House – et accompagnez vos mets d’un vin pétillant à la rhubarbe, spécialité de la maison.
Si vous êtes friand de frayeurs et de lieux hantés, tapez à la porte de la Old House, dans la vieille ville de Tallinn. La légende dit que le diable lui-même s’y serait marié ! À l’époque, le propriétaire aurait eu des problèmes financiers et aurait accepté de louer une chambre à un client masqué lui demandant en échange d’une somme conséquente une intimité totale. Mais alors que la fête faisait rage dans une chambre du troisième étage, quelqu’un eut la très mauvaise idée de regarder par le trou de la serrure. Avant de passer subitement de vie à trépas le lendemain, le curieux eut le temps de révéler qu’il avait vu le diable lui-même se marier… Si vous voulez avoir le temps de vérifier si la maison est toujours hantée, vous pouvez y louer une chambre et essayer d’y dormir !
Le conseil de Élisabeth
Pour vous imprégner davantage du lieu où vit toujours une majorité de Russes, visitez le chouette petit musée de Sillamae qui retrace l’histoire et révèle la culture de cette ville fermée pendant près d’un demi-siècle.
Après la Seconde Guerre mondiale, la petite ville balnéaire de Sillamae, située à une vingtaine de kilomètres de la frontière russe a quasiment disparu des cartes géographiques. Les Soviétiques en firent en effet une ville fermée car ils y installèrent une usine dédiée à l’enrichissement de l’uranium. Construite dans un style atypique de l’architecture soviétique de l’époque, Sillamae bénéficie de larges allées verdoyantes et d’immeubles néoclassiques tout en longueur et ne dépassant pas les 4 ou 5 étages. Étant « fermée » à l’extérieur, il s’agissait pour les autorités soviétiques de rendre la ville attractive et agréable aux employés de l’usine d’uranium. En vous baladant dans les allées de Sillamae jusqu’au front de mer, vous aurez la sensation de remonter au temps de la guerre froide, quand le bloc de l’est était inaccessible.
Le conseil de Élisabeth
Pour en savoir plus sur l’histoire et la culture de ces Suédois côtiers, visitez le musée des Suédois côtiers d’Haapsalu. Entre autres, une superbe tapisserie de 20 m de long raconte les 1 000 années d’histoire de ces Suédois pêcheurs, installés sur les côtes ouest de l’Estonie.
Si vous aimez les îles du bout du monde et les cimetières incongrus, mettez le cap sur l’île de Vormsi au large de la ville balnéaire d’Haapsalu. Près de Hullo, le village principal de l’île, vous tomberez sur un cimetière étonnant dont les croix circulaires ressemblent fortement aux croix celtiques. Pourtant, les bras qui les croisent ne « sortent pas assez des cercles » pour qu’elles en soient réellement d’après les experts. Datant de 1743 à 1923, elles sont en fait les pierres tombales des habitants de Vormsi connus comme étant les Suédois côtiers, une colonie de Suédois vivant sur l’île… Étonnantes, ces tombes vous donneront envie d’en savoir plus sur ce peuple dont la majorité fut évacuée vers la Suède pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le conseil de Élisabeth
Profitez de votre balade sur la frontière pour faire une escapade en Lettonie à Valka et dans ses environs. Aventurez-vous jusqu’aux dunes de Cirgalu à quelques kilomètres au sud de la ville, recouvertes par une superbe forêt de pins.
Une ville frontalière ou deux selon les époques, tel fut le récent passé de la petite bourgade de Valga si l’on se trouve en Estonie et Valka si l’on se trouve en Lettonie. En marchant dans cette petite ville au double nom, amusez-vous à repérer les traces d’une frontière qui pendant une centaine d’années n’a cessé d’apparaître et de disparaître au gré des événements historiques qui ont marqué les pays baltes ! Au début du XXe siècle avant l’indépendance de l’Estonie et de la Lettonie, la ville portait le nom de Walk et abritait un nombre quasi identique de Lettons et d’Estoniens. La toute jeune Société des Nations décida alors que la frontière partagerait la ville en deux le long du cours d’eau qui traverse la ville. Walk devint Valka en Lettonie et Valga en Estonie… À vous de découvrir la suite !
Le conseil de Élisabeth
Le phare de Ruhnu ne peut être visité qu’en été. Vous pourrez y accéder depuis les ports de Pärnu ou de Kuressaare. Attention, comptez trois heures de traversée, quel que soit le port de départ. Profitez-en pour dormir sur Ruhnu !
Selon les rumeurs, le phare en métal de l’île de Ruhnu au sud-ouest du pays dans le golfe de Riga pourrait être l’œuvre de Gustave Eiffel lui-même. Malheureusement, aucun document officiel ne peut affirmer ces rumeurs, même si la date de sa construction – 1877 – et son style pourraient confirmer ces dires… Une chose est sûre : le phare fut réalisé par l’usine Forges et Chantiers de la Méditerranée basée au Havre. Aujourd’hui, il s’agit du dernier phare de ce style – une étroite tour cylindrique tenue par 4 contreforts en métal - en mer baltique. Alors, que vous soyez expert en Gustave Eiffel ou non, allez y faire un tour et tentez d’élucider le mystère !
Lors d'un voyage en Estonie, les amateurs de lieux secrets et insolites ne seront pas déçus. Si l’histoire est votre dada, baladez-vous dans la ville frontalière de Valga/Valka dont une partie se trouve en Estonie et l’autre en Lettonie. Franchissez aussi la porte de l’étonnant petit musée du KGB à Tallinn et baladez-vous dans les allées de l’ancienne petite ville fermée de Sillamae. Si ce sont les frissons et les fantômes qui vous font vibrer, flânez dans les ruines du manoir néo-baroque d’Ungru, visitez ou passez carrément la nuit où le diable lui-même se serait marié à la Old House de Tallinn, et découvrez les tombes étonnantes de la colonie des Suédois côtiers du cimetière de l’île Vormsi. Enfin, jouez au détective en observant le surprenant phare métallique de l’île de Ruhnu, dont l’architecture pourrait être attribuée à Gustave Eiffel.